IV ORI-OAI pour les RPN - A contexte

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ORI-OAI pour les ressources pédagogiques

Contexte des ressources pédagogiques

Cette partie aborde un certain nombre de notions documentaires utiles pour une bonne approche de l'utilisation de ORI-OAI. Néanmoins, si vous désirez approfondir vos connaissances sur ces notions, reportez-vous à la bibliographie située à la fin de ce document; cette bibliographie recense, pour chaque notion abordée, des références de ressources (majoritairement en ligne) qui nous ont semblé particulièrement pertinentes.

Normes et standards utilisés

Notion de métadonnées

Les métadonnées sont des données structurées utilisées pour décrire d'autres données (contenues dans un document, par exemple).
Différents schémas de métadonnées peuvent être construits en fonction de la nature de la ressource à décrire. Un certain nombre de champs (auteur, titre, sujet, ...) considérés comme pertinents pour la description de la ressource sont définis. Il faut noter qu'un schéma de métadonnées peut lui-même contenir les éléments d'un autre schéma. Par exemple, le LOM, utilisé pour décrire des ressources pédagogiques, contient un certain nombre d'éléments du Dublin Core.
Lors de la description de la ressource, ces champs sont renseignés par l'auteur de la ressource ou par une tierce personne (un documentaliste par exemple). Ils peuvent être classés en différentes catégories : métadonnées structurelles, descriptives, administratives, etc...
Ces données sont renseignées afin d'informer sur les caractéristiques (nature, contenu, structure, localisation, contexte, ...) d'une ressource. Elles permettent également de situer la ressource dans son environnement, et donc de la retrouver plus facilement.
Exemples :

  • Un livre : sur sa fiche descriptive sont indiqués le titre de l'ouvrage, son résumé, son nombre de pages, l'éditeur, la date d'édition, un ISBN, etc...
  • Une ressource électronique : mêmes éléments que pour le livre, auxquels il faut rajouter la taille des fichiers, leur format, leur localisation (URL), etc...

Le Dublin Core

« La norme de métadonnées du Dublin Core est un ensemble d'éléments simples mais efficaces pour décrire une grande variété de ressources en réseau. La norme du Dublin Core comprend 15 éléments dont la sémantique a été établie par un consensus international de professionnels provenant de diverses disciplines telles que la bibliothéconomie, l'informatique, le balisage de textes, la communauté muséologique et d'autres domaines connexes.
Couverture
Description
Type
Relation
Source
Sujet
Titre
Collaborateur
Créateur
Éditeur
Droits

Date
Format
Identifiant
LangueChaque élément est optionnel et peut être répété. Chaque élément possède également un ensemble limité de qualificatifs, des attributs qui peuvent être utilisés afin de raffiner davantage (et non pas étendre) la signification de l'élément. L'Initiative de Métadonnées du Dublin Core (IMDC) a défini, en juillet 2000, des façons normalisées de "qualifier" les éléments au moyen de différents types de qualificatifs. Un registre de qualificatifs conformes aux "meilleures pratiques" de l'IMDC est en cours de construction. »
(Source: Guide d'utilisation du Dublin Core, par Diane Hillmann, traduction de Guy Teasdale, Université Laval (2001), http://www.bibl.ulaval.ca/DublinCore/usageguide-20000716fr.htm)
Le Dublin Core permet donc de décrire des ressources et d'établir des relations entre celles-ci.
La normalisation dont il a fait l'objet, et le fait qu'un schéma XML lui corresponde, en fait un élément important pour les échanges de données : la norme de recherche d'information ISO 23950 par exemple, se base sur le Dublin Core.
N.B. : le Dublin Core simple est devenu une norme internationale en 2003 (ISO 15836).
N.B.2 : l'utilisation des raffinements est facultative.
Exemple de raffinements : l'élément « Couverture » peut être qualifié à l'aide des raffinements « spatiale » et « temporelle ».

OAI-PMH (Open Archives Initiative Protocol for Metadata Harvesting)

OAI-PMH est un protocole informatique permettant l'échange de métadonnées relatives à des ressources, sans échanger les ressources proprement dites.
Pour cela, un fournisseur de données (data provider) met en forme dans un ou plusieurs schémas XML (au moins en Dublin Core, mais d'autres schémas peuvent être utilisés) les métadonnées relatives aux ressources dont il dispose, et les rend accessibles en les stockant dans un espace dédié appelé « entrepôt de métadonnées » (metadata repository). On parle d'exposition des fiches de métadonnées. Il peut également les organiser sous forme d'ensembles (sets). Ces métadonnées sont alors susceptibles d'être moissonnées, c'est-à-dire récupérées, par un fournisseur de services (service provider). Celui-ci lance un programme appelé « moissonneur » grâce auquel il envoie des requêtes au fournisseur de données. Cette requête contient les critères auxquels les métadonnées moissonnées doivent répondre (ces critères peuvent être le format des métadonnées, les dates de création des fiches de métadonnées, ou encore les types d'ensembles recherchés).
Le fait de disposer de ce protocole d'échange basé notamment sur un schéma générique de métadonnées comme le Dublin Core, garantit l'interopérabilité entre les bases de données le supportant. L'objectif est d'être en mesure de collecter et de partager des références et descriptions de documents dans et avec le monde entier.

Classifications (Dewey, UNIT, pivot)

Classification Décimale Dewey (CDD)

La classification décimale Dewey (CDD) est un langage documentaire classificatoire.
"Les classifications proposent une organisation des connaissances en un système ordonné de classes et de sous-classes. Leur structure est dite hiérarchique ou encore arborescente car elles parcourent le savoir des notions générales aux objets particuliers." (Dictionnaire encyclopédique de l'information et de la documentation / dir. Serge Cacaly, 1997).
Pour la CDD, un domaine est représenté par un indice numérique (qui doit avoir au minimum 3 chiffres : sur l'exemple ci-dessous, 5[00] pour la classe "Science", 53[0] pour la division "Physique", 54[0] pour la division "Chimie", 547 pour la section "Chimie organique").Figure 1. Illustration de l'arborescence de la classification Dewey

L'objet principal d'une classification est le classement physique des documents dans la bibliothèque : il existe une autre application, encore assez peu répandue : l'indexation fine (ex : Bibliographie nationale française, BnF) ; elle ne concerne pas cette formation..
Pour ce faire, le contenu des documents est traduit en indice(s) (selon le cas, un ou plusieurs par document). On parle d'indexation systématique.
Il faut distinguer ici l'indexation systématique de l'indexation analytique (cf tableau 1).
Dans le premier cas, la répartition des documents se fait en fonction d'un ensemble de domaines (disciplines, thématique, point de vue,…) et utilise des classifications (Dewey, CDU, LCC,…). Dans le second, la répartition se fait par sujet et utilise des lexiques, thésaurus ou liste d'autorités (Rameau, Mesh, Motbis,…).

Indexation systématique

Indexation analytique

Dewey, CDU, LCC…

Rameau, MeSH, Motbis…

Indices α-numérique
(= domaines de la connaissance)

Vocabulaire contrôlé
(lexique, thésaurus, liste d'autorités…)

154.4 (Psychologie de l'enfant)
538 (Magnétisme)
745.2 (Art et design industriels)
(…tirés de la Dewey)

Bilinguisme chez l'enfant
Etoiles
Peau
(…tirés de Rameau)

è accès thématique
(domaine, discipline …)‏

è accès par sujet


Classification pivot

Une entité peut souhaiter offrir un accès thématique à ses ressources numériques selon une classification qui repose sur des besoins locaux (les domaines d'enseignement pour un établissement par exemple) .
Pour cela, il lui faut établir au préalable un "plan de classement". Schématiquement, cela revient à :

  • définir des domaines spécifiques aux usages locaux ;
  • caractériser chaque domaine par des indices associés, choisis dans une classification normalisée : au sens de langage documentaire « universel » ; voir « i. Classification Décimale Dewey (CDD) ».
    Exemple utilisant la classification Dewey :

    Chaque ressource est indexée : son contenu est traduit par un ou des indices dans la classification normalisée. C'est l'étape d'indexation (systématique) documentaire.
    On exploite alors cette indexation pour classer chaque ressource dans le(s) domaine(s) ad hoc de la classification établie par l'entité.
    Exemple du classement d'une ressource dans la classification de l'entité :

    C'est en ce sens que l'on parlera de classification pivot.
    La classification normalisée qui est utilisée pour caractériser les domaines et indexer les ressources (la classification Dewey dans nos exemples) sert en effet de pivot :
  • elle permet la constitution de classifications spécifiques ;
  • et permet le passage de la ressource d'une classification spécifique A vers une B (voir « iii. Application aux ressources pédagogiques numériques » ci-dessous) : si A et B utilisent tous les deux au moins l'un des indices choisis pour l'indexation de la ressource.
    Cette approche peut être transposée aux ressources numériques et mettre à profit la dématérialisation ("bibliothèque" virtuelle de ressources ; classement possible d'une ressource dans plusieurs domaines de la "bibliothèque" ; possibilité de réorganisation de la classification rapide et souple ; …).
    Le choix de l'utilisation de la classification décimale Dewey (CDD) a été fait dans ORI-OAI. L'outil respectent en cela les préconisations du Sup-LOMFR (profil d'application français du LOM pour l'enseignement supérieur) qui rend obligatoire l'indexation documentaire de chaque ressource avec au moins un indice Dewey. Il est ainsi possible de configurer dans l'outil une classification spécifique à ses besoins et de proposer pour la recherche un accès thématique basé sur cette classification spécifique.
    Cet accès thématique, selon une classification arborescente spécifique, offre à l'utilisateur une approche par "domaines". Cette approche est à considérer comme un "coup de projecteur" sur les ressources disponibles (notamment, il offre une manière rapide d'appréhender les domaines et le volume de ressources dans chacun d'eux). Ce type de recherche a effectivement certaines limites, dont :
  • la profondeur de l'arborescence (il est préférable de la limiter au risque de rendre l'usager réticent par manque de convivialité, de rapidité) ;
  • la longueur des pages de résultats (inhérent à ce type de recherche avec la croissance du volume des ressources) ;
  • celles liées à l'utilisation d'un langage documentaire "universel" pour élaborer un "plan de classement" (quelque soit ce langage documentaire choisi !) ;
  • la qualité de l'indexation des ressources (production locale / production externe).

C'est pourquoi, l'accès thématique doit être abordé comme une fonctionnalité de type "première approche rapide", analogue à la visite des rayons d'une bibliothèque sans idée très précise ("qu'est-ce qu'on me propose en informatique ?") ou au "J'ai de la chance" du moteur de recherche Google ("je cherchais un cours sur le langage Java…j'ai trouvé en 3 clics").
L'utilisateur se dirigera vers la recherche avancée qui reste le meilleur moyen d'affiner une recherche.

Application aux ressources pédagogiques numériques
  • cas d'UNIT (Université Numérique Ingénierie et Technologie : http://www.unit.eu/ori-oai-search)
    UNIT : Université Numérique Ingénierie et Technologie propose un accès thématique à ses ressources pédagogiques numériques, suivant une classification arborescente propre, à deux niveaux (http://www.unit.eu/ori-oai-search). Chaque domaine UNIT correspond à un ensemble d'indices Dewey (voir le tableau de correspondance disponible sur le site UNIT). Cette classification exploite l'indexation Dewey des ressources pour classer les ressources dans les domaines ad hoc.
  • cas de l'Université de Valenciennes
    L'UVHC : Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis propose un accès thématique à ses RPN dans l'ENT : Espace Numérique de Travail, suivant une classification arborescente propre. Cette classification UVHC exploite l'indexation Dewey des ressources sur le même principe qu'UNIT.
    Là où UNIT propose 25 "branches" au premier niveau de l'arborescence (qui recouvrent uniquement le domaine de l'ingénierie et technologie), l'UVHC en présente 3 qui correspondent aux domaines d'enseignement de l'établissement (Sciences, techniques, sport ; Droit, économie, gestion ; Lettres, langues, arts et sciences humaines).
  • Passage d'une arborescence à l'autre
    Une ressource pédagogique peut ainsi transiter d'une classification à l'autre sous réserve que leur fiche de métadonnées ait été indexée à l'aide de la classification Dewey. Ci-dessous, vous trouverez un schéma illustrant le principe et deux exemples de ressources et de leur localisation dans les arborescences UNIT et UVHC.


    Schéma illustrant le passage entre classifications UNIT et UVHC :

    Exemple 1 :

    Ressource

     

     

     

     

     

     

     

    Titre

    Auteur

     

    Editeur

     

     

     

     

     

    SIG Concepts de base

    Pascal Tonarelli

     

    UVHC

     

     

     

     

     

    Indexation Dewey

     

     

     

     

     

     

    526.028 5
    soit

     

     

     

     

     

     

     

    526
    (Tables générales)

     

    .028 5
    (subdivision commune - Table T1 )

     

     

     

     

     

     

    Géographie mathématique

     

    Traitement des données
    Applications informatiques

     

     

     

     

     

     


    Localisation dans différentes classifications

    Classification UVHC

    Sciences, techniques, sport —
    Mathématiques

    Classification généraliste à l'UVHC (proche de la Dewey)

    Mathématiques et Sciences de la nature et de la matière —
    Astronomie, Cartographie, Chronologie

    Classification UNIT

    1) Génie civil, génie urbain, aménagement —
    Géomatique, topographie

    2) Systèmes d'information —
    Systèmes d'informations géographiques

    3) Traitement signal et image —
    Images fixes : analyse et traitement d'images


    Exemple 2 :

    Ressource

     

     

     

     

     

     

     

    Titre

    Auteur

     

    Editeur

     

     

     

     

    Utilisation pédagogique des simulateurs (partie 1)

    Renaud Gicquel

     

    Ecole des Mines de Paris

     

     

     

     

    Indexation Dewey

     

     

     

     

     

     

    378.17
    soit

     

     

     

     

     

     

     

    378
    (Tables générales)

     

    .17
    (Tables générales)

     

     

     

     

     

    Enseignement supérieur

     

    Méthodes d'enseignement et d'apprentissage dans l'enseignement supérieur

     

     

     

     

     


    Localisation dans différentes classifications

    Classification UVHC

    Lettres, langues, art et sciences humaines —
    Sciences de l'éducation

    Classification généraliste à l'UVHC (proche de la Dewey)

    Sciences sociales —
    Éducation

    Classification UNIT

    Sciences humaines et sociales pour l'ingénieur —
    Pédagogie



    Gestion des ressources pédagogiques

Que sont les ressources pédagogiques?

« Une ressource pédagogique est une ressource utilisée dans un contexte d'enseignement, de formation ou d'apprentissage. Ce peut être une ressource numérique (un document texte, image, vidéo, résultat de l'utilisation d'un logiciel) ou physique (livre, machine, ...). »
(source : « Profil français d'application du LOM (LOMFR), NF Z 76-040 »)

  • Les ressources pédagogiques sont liées à des enseignements : une ressource particulière réalisée pour un enseignement particulier sera difficilement réutilisable telle quelle pour un autre enseignement. En revanche des parties de ce cours (un chapitre, un exercice, une illustration) pourraient être reprises pour construire une nouvelle ressource, voire pourraient être réutilisées comme des ressources à part entière.

La notion sous-jacente à ce constat est celle de « granularité », que l'on peut illustrer en prenant l'exemple d'un cours de mécanique. Ce cours dans son ensemble, le chapitre de ce cours sur la mécanique des fluides et une image illustrant un principe de la mécanique des fluides sont trois ressources pédagogiques à part entière, bien que de niveaux différents.

  • Une autre caractéristique des ressources pédagogiques est donc qu'elles peuvent être réutilisées, en tout ou en partie, pour donner lieu à de nouvelles ressources. Ceci implique que ces ressources sont partagées, et éventuellement réutilisées par l'auteur pour en faire une nouvelle version, ou par un tiers.
  • Les UNT (Universités Numériques Thématiques) s'inscrivent dans la politique de développement des ressources pédagogiques numériques soutenue par la SDTICE (sous-direction du Ministère de l'Education Nationale chargée des Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Enseignement). Elles ont pour mission, dans le cadre d'une mutualisation à une échelle nationale, de favoriser la valorisation, la production et la diffusion de ressources pédagogiques numériques validées produites par les établissements d'enseignement supérieur.

Les UNT coordonnent et pilotent le développement, par grandes thématiques disciplinaires, d'une offre de contenus pédagogiques numériques validés s'inscrivant dans les parcours de formation ou en accompagnement à ces parcours.
Ces contenus s'adressent aux étudiants et aux enseignants ; accessibles à partir des portails des UNT ils peuvent également être valorisés dans les portails des établissements et des Universités Numériques en Région (UNR).

Normes et standards pour les ressources pédagogiques

LOM, LOMFR, SupLOMFR
  • LOM (Learning Object Metadata)

« Le LOM est un standard international proposant un modèle de description des métadonnées associées à des objets pédagogiques quels qu'ils soient, numériques ou non. Le LOM n'est pas une norme mais une recommandation de métadonnées. Il a été adopté par les IEEE en 2002. »
Il propose un jeu de métadonnées découpé en 9 catégories :

    • général
    • cycle de vie
    • méta métadonnées
    • technique
    • pédagogique
    • relations
    • droits
    • commentaires
    • classification


  • LOMFR

« Le LOMFR est le profil français d'application du LOM. Contrairement au LOM, c'est une norme. Le LOMFR a été élaboré dans le cadre d'une convention entre l'Education nationale et l'AFNOR. Il a été procédé à un appel à commentaires du profil d'application de novembre 2005 à mars 2006. Ce profil a évolué, suite à l'appel à commentaires. Une version définitive du LOMFR a été publiée en décembre 2006.
Le LOMFR décrit des objets (ressources) pédagogiques. Est considérée comme ressource pédagogique toute entité (numérique ou non) utilisée dans un processus d'enseignement, de formation ou d'apprentissage. Il peut s'agir de livres, de films, de scénarios pédagogiques, de sites web, de logiciels, etc.
Ses objectifs sont les suivants :

  • permettre une meilleure visibilité de l'offre d'objets pédagogiques, numériques ou non,
  • disposer de normes à respecter pour garantir la pérennité, l'interopérabilité, et une certaine ouverture des ressources numériques produites, en lien avec les plates-formes de distribution et de consultation de ces ressources. (extrait de la norme expérimentale).

Il concerne l'ensemble de la communauté éducative :

  • communauté éducative française (enseignements primaire, secondaire, supérieur)
  • communauté de la formation (formation professionnelle, formation continue)
  • documentalistes et bibliothécaires
  • éditeurs, entreprises. »

(Source: site EducNet - http://www.educnet.education.fr/dossier/metadata/lom1.htm)

  • SupLOMFR

« A la demande de la SDTICE, le groupe de travail « SUP LOMFR » s'est réuni la première fois le 18 janvier 2007. Il est animé par l'UNT « UNIT ». Il est composé de représentants des UNT, des UNR, des Etablissements, et rassemble des compétences transversales : informatiques, documentaires et pédagogiques.
Il a pour objectif :

  • De définir les éléments de la norme LOMFR jugés indispensables au référencement des ressources pédagogiques, de manière à s'adapter au contexte et aux besoins spécifiques des établissements de l'enseignement supérieur français,
  • De définir des vocabulaires propres aux usages de l'enseignement supérieur,
  • De rédiger un guide d'usage spécifique pour préconiser les recommandations d'utilisation au sein des établissements d'enseignement supérieur. Ce guide sera agrémenté d'exemples destinés à faciliter la mise en œuvre du LOMFR. »

(Source: site EducNet - http://www2.educnet.education.fr/sections/superieur/unt/inter/lom)

CDM (Course Description Metadata)

« Le projet CDM-fr vise à fournir aux établissements un dispositif technologique permettant d'afficher une offre de façon structurée et adaptable, de la partager à l'échelon régional (dans les UNR) ou à l'échelon national (dans les UNT) et de la proposer dans des dispositifs externes comme le portail étudiant ou vers des organismes d'orientation. »
« Le format CDM permet la description de programmes d'études, d'unités d'enseignement, de cours, de tout niveau. Il spécifie la structure et la sémantique des concepts clés intervenant dans les descriptions des unités d'enseignement et des cours. Les métadonnées sont présentées sous forme d'un schéma XML. Les consignes d'usage agrémentées d'exemples sont fournies dans le but de faciliter la génération des descriptions des unités d'enseignement et des cours au format XML.
Les métadonnées satisfont aux objectifs suivants :
• Faciliter la description et l'échange d'informations concernant les programmes et unités d'enseignement.
• Faciliter la normalisation des descriptions de cours.
• Faciliter la génération de catalogues de l'offre de formation nationaux et internationaux.
• Faciliter la mise en place de portails de l'offre de formation et d'autres services destinés aux étudiants. »
Structure des informations en CDM:
« 
• Première partie : Informations sur l'établissement
• Deuxième partie : Informations sur les programmes d'études
a) Description générale
b) Description des différentes unités d'enseignement
• Troisième partie : Informations générales à l'attention des étudiants »
(Source : http://cdm-fr.fr/)

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